Le Livre voyageur

Cette année, les plumes en herbe du collège Léon Blum se lancent un défi: écrire un "livre-relais"!

Le concept: une classe écrit le premier chapitre du livre. Ensuite, elle passe le relais à une autre classe, qui écrit le chapitre suivant, et ainsi de suite!
Le thème est choisi était le VOYAGE et les AVENTURES...

Les premiers élèves qui se sont prêtés au jeu sont les écrivains de la 5ème 2!
Laissez-vous captiver par les premières lignes du Livre-voyageur...




Chapitre 1


Le mystérieux rêve…







Une nuit de l’année 1995, un capitaine nommé Ondewell O’Bryan décida de s’aventurer avec sa femme Némone dans le triangle des Bermudes, à bord de son bateau El Margarita pour y découvrir tous ses mystères. En effet, cet endroit de l’océan Atlantique était réputé pour être le plus mystérieux du monde.
Entre la Floride et Porto Rico, existe un lieu rempli de légendes et de mystères : le triangle des Bermudes. On raconte que des bateaux et des aéronefs disparurent miraculeusement après être entrés dans ce fameux triangle. Au début de l’année 1800, de nombreux navires disparurent sans que personne ne sache comment. Beaucoup de personnes pensèrent que ces disparitions furent causées par des extraterrestres, des perturbations climatiques ou encore des défaillances humaines.
La légende du triangle des Bermudes refit surface avec la mystérieuse disparition du vol 19, le 5 décembre 1945. A 14h10, cinq « Avengers » décollèrent pour une mission d’entraînement de routine. Pendant le retour vers leur base, les transmissions radio des pilotes firent état de phénomènes étranges. Les épaves ne furent jamais retrouvées et on ne sut jamais la cause de cette disparition.
Le capitaine navigateur, âgé de 60 ans mesurait environ deux mètres. Il était gros et avait une épaule plus mince que l’autre. Son visage était recouvert d’une cicatrice sur toute la partie droite. Il faisait peur aux gens malgré sa gentillesse. Le capitaine avait également sur son visage un bandeau qui recouvrait son œil droit. Il avait une voix grave et était imposant. Ses mains devenaient rugueuses à force de naviguer. Ce capitaine avait les articulations saillantes. Malgré son apparence, il était d’une sympathie et d’une générosité incroyable. Il était également impatient.
Ils naviguaient, lui, sa femme Nénome et son fils Bram’s O’Bryan, lorsque soudain, le bateau se mit à tanguer. Le capitaine prit peur, mit son enfant sur son dos et alla chercher sa femme qui était restée dans la cabine mais malheureusement, la porte était bloquée. Le bateau commença à disparaître sous les flots. Il eut tout juste le temps de sauter dans une barque et de partir avec son enfant Bram’s. Depuis ce temps, son fils lui en veut de ne pas avoir sauvé sa mère.
 

Des années passèrent sans qu'ils s’adressent la parole. Lors d’une nuit de pleine lune, Bram’s O’Bryan fit un étrange rêve.
Ce jeune homme blond avait maintenant dix-huit ans et mesurait un mètre soixante-dix-huit. Il avait le visage pâle et les yeux gris-métallique. Ses cheveux semblaient souples et étaient cachés par une capuche noire. Il possédait un corps viril et regardait les gens avec un regard perçant. Celui-ci gardait deux pistolets sous sa longue veste noire. Ce jeune-homme était froid et modeste. Il paraissait courtois seulement avec les femmes et violent avec les hommes. Sous son jeune âge, se cachait un homme tenace.
Il rêva de sa mère disparue qui lui dit :
« Mon fils, un médaillon très précieux pour l’histoire de notre famille a coulé avec moi, récupère le… »
Puis, Bram’s se réveilla en sursaut et n’eut pas le temps d’entendre la suite. Il essaya mainte et mainte fois de se rendormir mais trop préoccupé par ce qu’il venait d’entendre, il ne réussit pas.
Le lendemain, Bram’s raconta son rêve à Bruno, son ami. Bruno était un talentueux joueur de foot métis et assuré. Il possédait des cheveux bruns et crépus. Il avait des sourcils fins surmontant des yeux verts légèrement en amande, ce qui lui donnait un regard doux. En dessous un petit nez se plaçait au centre de son visage ovale.
            Il demeurait très gentil malgré son envie de gagner et sa lâcheté. Mais lors de ses échecs sa colère effaçait toutes ses qualités. En effet, sa fierté passait avant tout. En dehors de ses matchs de football, il était souriant et accueillant.
« Bruno, cette nuit, j’ai fait un rêve étrange dans lequel je voyais et j’entendais ma mère disparue.
- Ah oui ? Et qu’est-ce qu’elle te disait de si important pour que tu viennes me voir de si bon matin ? dit Bruno en bâillant.
- Elle m’a appris l’existence d’un médaillon qui pourrait révéler un secret sur l’histoire de ma famille.
Puis, Bram’s dit d’un air décidé :
- J’aimerais me l’approprier.
- Très bien, dit Bruno, mais où se trouve-t-il ce fameux médaillon ?
- Il a disparu au Triangle des Bermudes lors du naufrage du bateau.
- Tu ne comptes pas t’y rendre ? Un peu de sérieux, tu sais ce que l’on raconte sur cet endroit !
- Bien sûr que si et j’aimerais même que tu m’accompagnes.
- Mais voyons, Bram’s, ce n’est qu’un rêve. Tu ne peux pas suivre tout ce que l’on te dit de faire dans tes rêves.
- Je suis sûr que dans ce rêve, ma mère me disait la vérité et qui sait : le médaillon m’aidera sûrement à résoudre la querelle dans laquelle nous sommes, mon père et moi.
- J’aimerais bien que tu te réconcilies avec ton père, mais je ne vois pas en quoi ce médaillon t’aidera.
- Bruno ! moi non plus, je n’en ai aucune idée, mais je voudrais le retrouver. S’il-te-plaît, accompagne-moi, répondit Bram’s en se radoucissant.
- Non et non, tu n’as qu’à demander à ton père.
- S’il te plaît, tu sais bien que mon père et moi, nous ne nous adressons plus la parole.
- Eh bien, ce sera une bonne occasion pour vous réconcilier.
- Je t’en supplie, Bruno ! dit Bram’s avec un air tellement sincère que Bruno accepta.
- D’accord, je veux bien t’accompagner, mais je n’irai pas au Triangle des Bermudes, je ferai simplement le trajet en ta compagnie, j’ai un match de football tout près des Bermudes.
- Super ! se réjouit Bram’s.
- Mais comment allons-nous nous y rendre ?
- En bateau bien sûr !
- Mais avec quel bateau ? Tu n’en as pas, à ce que je sache.
- Non, mais mon père en a un, je pourrais le lui dérober.
- Bram’s, ne fait pas ça : va plutôt lui parler et demande-lui tout simplement.
- Non, je ne peux pas.
- Vas-y, sinon je ne pars pas avec toi ! rétorqua Bruno.
- Mais c’est du chantage ! » s'exclama Bram’s indigné.

Le jour suivant, au petit matin, le capitaine se réveilla dans un bar. Il demanda du rhum au barman. Jean Mamadou arriva :
« Salutations, vieil ami, que fais-tu ici ? lui demanda le capitaine
- Je viens boire un coup, me désaltérer un peu », lui répondit Jean Mamadou.
Jean Mamadou était un homme de 30 ans, il était un peu musclé, avait de petites oreilles et la peau noire. Ses lèvres étaient charnues et son nez aussi gros qu’une balle de tennis, ses narines étaient énormes. Quant à ses yeux, ils étaient violets et globuleux. Il mesurait 1m99 et ses mains ressemblaient à celles d’un pianiste, il s’habillait avec des vêtements à la mode et de marque.
Jean Mamadou était gentil avec ses amis, il était intelligent mais cependant sa grande maladresse lui faisait renverser des flacons de toxine dans le laboratoire de science où il travaillait. Il aimait le football. Fumer faisait partie de ses activités quotidiennes ; il aimait aller au bar, les documentaires et les films d’action où les gens meurent à la fin. Il avait un cancer du poumon. Mais il égayait ses journées grâce à son dynamisme et son énergie.
Le capitaine expliqua à Jean Mamadou qu'il voulait retourner au Triangle des Bermudes pour tenter de retrouver sa femme disparue :
« Lors du naufrage du El Margarita, j'ai perdu ma femme Némone. Depuis ce jour, Bram’s m’en veut.
- Cela n’est pas de ta faute.
- Non, mais mon fils est persuadé que je n’ai rien fait pour sauver sa mère bloquée dans la cabine.
Une larme coula le long de la joue du capitaine.
- Ne t'inquiète pas, capitaine, je suis sûr que tout cela s’arrangera. 
- Que dirais-tu d’être mon matelot à bord du nouveau bateau le YamsMams, tu seras mon fidèle matelot et nous partirons au Triangle des Bermudes !
Jean Mamadou s’esclaffa :
- Moi, matelot ! Je suis scientifique, tu sais.
- S’il-te-plaît, Jean, dit le Capitaine.
- Non, Capitaine, je ne pourrai pas.
- Mais pourquoi ? Tu me serais d’une grande aide.
- Malheureusement, je ne pourrai pas. J’ai un concours à préparer. Si je réussis, je pourrai devenir un scientifique de grande renommée : ainsi, j’irai travailler avec de grands scientifiques.
- Et moi, je veux retrouver ma femme. Viens, je t’en supplie !
- Cet endroit est réputé pour être l’une des zones les plus dangereuses au monde. Et si on y allait, on aurait peu de chance de revenir vivant.
- Je n’ai pas le choix ! Ma femme est peut-être vivante…
- Ou morte ! Qu’est-ce que tu en sais ?... Désolé, je n’aurais pas dû dire ça, dit-il tout déprimé.
- Ce n’est pas grave, tu as peut-être raison, dit-il d’un air indécis. Mais j’irai quand même et aucun obstacle ne m’arrêtera.
- Très bien, je ne te retiens pas !
- Et dire que je te faisais confiance », fit-il d’un air déçu.
Le capitaine repartit tout triste. Jean Mamadou se sentit comme un lâche. Il avait abandonné son ami pour son rêve. Il réfléchit à la décision qu’il avait prise.
Le soir venu, Jean Mamadou revint sur sa décision. Il retourna voir le Capitaine :
« Jean ! fit-il tout étonné, pourquoi es-tu venu ? Je croyais que…
- Non, oublie, je viens.
- Et ton rêve ?
- La vie de ta femme est plus importante. Tu es mon ami, je me dois de t’aider."
Le capitaine avait les larmes aux yeux car il se retenait de pleurer. Son ami venait de lui prouver son amitié envers lui.
Bram’s se décida enfin à aller voir le Capitaine qui n’était autre que son père. Cela faisait des années qu’ils ne s'étaient pas vus. Après l’avoir trouvé, celui-ci fit mine de ne pas l’avoir vu.
«  Ne fais pas semblant, je sais que tu m’as vu ! dit Bram’s d’un ton énervé. 
- Que me veux-tu ? répondit son père.
- Je veux que tu m’accompagnes au Triangle des Bermudes. Je sais que tu y vas aussi. 
- Qu’est-ce qui te le prouve ? Et qui t’a dit ça ? 
- Eh bien… on va dire que les murs ont des oreilles. 
- Hmmm… Pendant tout ce temps, tu n’es jamais venu me voir une seule fois et quand on se croisait, tu ne m’adressais jamais la parole. Et maintenant, tu veux que je vienne avec toi ! Je ne vais pas faire comme si rien ne s’était passé, répondit le Capitaine. 
- Tu sais mieux que tout le monde que tu as besoin de moi, et que moi, j’ai besoin de toi. Pourquoi ne pas unir nos forces ? En plus, je sais qu’on a le même objectif. 
- Je n’irai jamais là-bas avec toi, on ne pourra pas tenir une seconde ensemble. Je suis tout l’opposé de toi. On est comme le Ying et le Yang. 
- Arrête avec tes comparaisons stupides ! hurla le jeune homme. En plus, c’est faux, c’est juste que je te déteste d'avoir laissé maman couler avec le bateau. 
- Si tu dis qu’elle a coulé avec le bateau, c’est que pour toi, elle est morte. 
- Non, je suis persuadé du contraire. 
- Tu n’es même pas prêt à mettre ta rage de côté, ou même, me pardonner. Alors, je ne viens pas avec toi. 
           - Je veux bien mettre ma rage de côté, c’est pour ça que je te demande de venir avec moi.
           - Pourquoi est-ce qu’on a besoin l’un de l’autre ? 
           - Tu es Capitaine d’un navire, et moi, je suis un enquêteur pirate. Je connais pas mal de choses sur cette zone. Alors qu’est-ce que tu en dis ? 
           - Je t’ai dit que je rangeais ma rage de côté. J’accepte. »
 En deux jours, ils réussirent à réunir un équipage déterminé à retrouver le médaillon mystérieux qui pourrait révéler un secret sur sa famille. Le voyage fut périlleux. Ils naviguèrent sur un océan assez agité pendant que le temps s’écoulait lentement. Puis, le temps devint très rude, ils s’accrochèrent au mât du navire pour ne pas tomber. Le capitaine dut faire un détour à cause d’un énorme rocher qui ressemblait à une montagne. Ensuite, tempêtes et typhons vinrent déranger le voyage, car ils provoquèrent des tsunamis et faillirent détruire le bateau. Dès qu’ils arrivèrent sur l’île, ils aperçurent une brume qui l’enrobait. Des restes de bateau étaient échoués sur les rochers. Jean Mamadou, qui était plutôt fort et téméraire, descendit en premier sur le sable de l’île.
 
A première vue, elle ne semblait pas trop hostile. L’île possédait un volcan gigantesque et à ses pieds, trônait une forêt épaisse et dense. La lave coulait peu à peu. Cette île paraissait magnifique aux yeux du capitaine et de son équipage. Elle était remplie de fruits exotiques et de rivières. Elle était de taille moyenne. Il y avait une grande colline où trônait une énorme statue en forme de monstre. La température de l’île atteignait les quarante degrés, il faisait très chaud. Sur l’île, ne vivaient que des animaux : on pourrait croire qu’aucun humain n’habitait ici...
 
Après que le capitaine et son équipage eurent accosté sur l’île, ils décidèrent d’établir un endroit pour pouvoir se loger durant la nuit. Soudain, alors que Jean Mamadou allait couper du bois, il reçut un coup sur la tête, ce qui le fit trébucher et percuter le sol. Le capitaine, qui entendit ce bruit, accourut alors auprès de Jean Mamadou. L’homme qui avait assommé Jean Mamadou fit un signe de la main et poussa un drôle de cri. Ses acolytes apparurent. Le capitaine réalisa une chose : ils n’étaient pas les seuls sur cette île ! Alors que ce peuple primitif allait se jeter sur les deux voyageurs, un éléphant enragé leur fonça dessus.
Bram’s s’interposa entre l’équipage et l’éléphant. Il le regarda dans les yeux et s’approcha tout doucement de l’animal, lui toucha la trompe, puis l’animal se mit à genoux devant Bram’s O’Bryan : il était parvenu à dompter l’animal. Alors qu’ils se croyaient en sécurité, un habitant les découvrit. Il leur dit :
« Du calme, je sais que vous êtes là pour le trésor de l’île, un médaillon. Je vais vous aider à le chercher car il est l’objet de guerre au sein de notre peuple, je veux que ça s’arrête ! »
          
              Le capitaine esquissa un joyeux sourire. 



Chapitre II


L’aventure en egypte



Le jeune habitant s’appelait Ravi. Il avait vingt ans et mesurait 1m92. Ses cheveux étaient longs et bruns. Il avait une cicatrice, elle se situait à droite de son visage et allait du front à sa joue. Il a eu cette cicatrice à 15 ans, car lors d’une de ses promenades en forêt, un tigre l’avait poursuivi jusqu’au village, et lui avait mis un coup de griffe. Ravi était plutôt musclé et avait quelques rondeurs sur les hanches. Ses yeux étaient de couleur bleu gris. Il avait un long nez pointu et fin. Il était métissé. Ses joues étaient un peu gonflées. Il était beau.
Il était courageux et vaillant, mais manquait d’intelligence. Ravi était très altruiste et aimait aider les autres.
«  Je connais un temple qui pourra vous aider à retrouver le médaillon. Je peux vous y emmener si vous voulez, mais aucun habitant de l’île n’est parvenu à l’ouvrir » déclara Ravi.

Devant eux, se dressait une vaste forêt : Ravi dit qu’il la connaissait par cœur. Alors, il les amena dans un garage à motos cross pour traverser la vaste forêt. Le capitaine se demanda d’où venaient ces motos cross, le villageois répondit :
« Un jour, un bateau qui contenait ces motos cross fit naufrage sur l’île.
Comment ce bateau a-t-il échoué ? demanda le Capitaine
Nous ne savons pas comment, c’est un mystère comme il y en a tant au Triangle des Bermudes. »
Mamadou dit au capitaine qu’il n’y avait presque plus d’essence alors Bram’s répondit :
« Nous ne ferons que la moitié du chemin avec ces motos. » Alors, ils prirent leurs motos et s’enfoncèrent dans la forêt dense. Quand tout à coup, les motos s’arrêtèrent de rouler. Ils décidèrent de continuer à pied. La nuit commençait à tomber. Sur le chemin, ils rencontrèrent un tigre menaçant. L’habitant lui jeta un steak. Alors, le félin alla le chercher et pendant ce temps, nos héros en profitèrent donc pour s’échapper. Plus loin, ils virent un trou dans le feuillage épais. Ils s’en approchèrent et virent le temple.
Chacun essaya d’ouvrir à sa façon. Mamadou tenta d’ouvrir en poussant avec toute sa puissance mais la porte ne s’ouvrit pas… Le Capitaine dit : « Poussez-vous, je vais jeter des pierres ! ». Tout le monde se poussa. Le Capitaine prit des pierres de plus en plus grosses et les jeta avec toute sa force. Mais la porte ne bougea toujours pas. Bram’s, fatigué, s’appuya contre le mur et par surprise, une des pierres s’enfonça. Alors, la porte s’ouvrit et tous nos héros rentrèrent à l’intérieur.
Le temple était très grand, vingt-cinq mètres de haut, environ, avec des hiéroglyphes calligraphiés sur les murs et des momies maléfiques. Ils arrivèrent au fond du temple et sur le dernier mur, il y avait une niche dans laquelle était exposée une momie. En dessous de cette momie, il y avait un petit escalier. Ils s’engouffrèrent dans cet escalier.
Dans une pièce sombre, près d’une statue du Sphinx, ils trouvèrent un passage secret. Au bout de ce passage secret, se trouvait une porte. Bram’s ouvrit la porte. Jean Mamadou sentit qu’il y avait un piège et dit : « J’ai un mauvais pressentiment. On sort d’ici ! ». Mais la porte s’était déjà refermée. Il y avait un parchemin sur lequel était écrit : « Attention, des flèches vont sortir du mur. Seule une flèche en or contiendra un indice. A vous de trouver la bonne flèche. »
Soudain, les flèches sortirent du mur. Bram’s essaya de se cacher des flèches. Le capitaine repéra la flèche en or et l’attrapa. Sur cette flèche, se trouvait une carte d’Egypte sur laquelle était indiqué l’emplacement du médaillon : aux pyramides de Gizeh. La porte du temple s’ouvrit.

Ils devaient se rendre en Egypte mais comment faire ? En effet, ils ne pouvaient plus utiliser leur bateau car pendant le voyage, avec toute cette tempête et ces vents ascendants, la coque était endommagée et les réparations prendraient trop de temps.
 première idée qui s’imposait était de construire un radeau assez grand pouvant contenir cinq personnes. Le capitaine décida de dessiner le plan du radeau. Il partagea les tâches de chacun. Ravi s’occupa de trouver des vivres. Jean Mamadou devait s’occuper de faire une voile avec les moyens du bord, Bruno était en charge de ramener du bois pour la construction. Le capitaine et son fils, eux, avaient la mission de construire le radeau. Après plusieurs jours, ils finirent la construction et firent plusieurs essais pour tester sa solidité. Ils décidèrent de quitter cette île le lendemain. Tout était prêt, le bateau et les vivres. La traversée fut mouvementée et longue, il y eut des tempêtes, les hommes étaient fatigués. La nourriture s’épuisait, Jean Mamadou essaya de pêcher tous les matins. La réserve d’eau était épuisée, tous les membres étaient assoiffés et au bord de l’épuisement. Le lendemain, comme un mirage, ils aperçurent la terre, l’Egypte. Leur destination était proche, ils voyaient au loin le port d’Alexandrie.

Le lendemain, ils rencontrèrent un commerçant et sa femme. 
Le commerçant se surnommait Mahmoud, mesurait 1m50. Mahmoud avait les yeux vert. Il avait les cheveux noirs courts. Mahmoud était de nationalité égyptienne, il portait des lunettes, et un sac à dos. Il arborait un collier avec une dent de requin et était habillé d’une djellaba. Il avait mis un turban et des babouches. Il avait un chameau sur lequel il chemine. Mahmoud et sa femme étaient réputés pour être des voleurs professionnels.
Sa femme s’appelait Fatiha. Elle faisait environ 1m80 et elle avait trente ans. Fatiha avait des cheveux caramel et lisses. Ses yeux étaient de couleur bleu vert, et sa passion était de voler et d’espionner les commerçants de la ville d’Alexandrie. Chaque jour, elle portait du rouge, soit dans ses robes, soit dans ses accessoires, soit dans ses chaussures. Elle n’aimait pas qu’on la reconnaisse car elle était une voleuse de diamants, toujours en quête de nouvelles richesses. Elle aimait porter des jupes courtes ; et surtout, quand elle sortait de chez elle, elle portait son bandeau égyptien qui accentuait sa beauté. Elle aimait porter son pull coupé au milieu de son ventre et elle avait un tatouage de scorpion derrière son dos, qu’elle avait eu en prison. Parfois, elle portait sa petite couronne en forme de serpent.
Mahmoud et Fatiha étaient allés au port pour récupérer une marchandise qu’ils voulaient revendre au marché noir. C’étaient des bijoux volés le mois dernier. Ils aperçurent alors un bateau de fortune accoster au port : c’était celui de nos héros. Les deux voleurs s’approchèrent.
            « Que faites-vous ici monsieur le commerçant ? demanda le Capitaine.
Je me rends au marché d’Alexandrie pour vendre mon bétail, dit le commerçant. Les bijoux volés étaient en fait cachés dans sa charrette.
Nous devons nous rendre aux pyramides de Gizeh pour retrouver un médaillon. Connaissez-vous un chemin pour y aller ? dit le capitaine
Oui, vous devez aller au sud et vous y arriverez, dit le commerçant.
Nous allons avec vous pour vous aider », dit Fatiha, qui voulait en réalité dérober ce précieux trésor
Fatiha prit son mari à l’écart, et le mit au courant de son idée :
            « Mon chéri, quand on aura trouvé le médaillon grâce à leur aide, nous le volerons et nous repartirons avec, lui dit-elle.
-Oui, tu as raison ma chérie, pour cela, j’ai un plan… lui répondit-il d’un air mystérieux.
-Toi et moi, on deviendra les plus grands voleurs de tous les temps ! " s’écria Fatiha avec enthousiasme.

Le capitaine prit sa boussole et tous se dirigèrent au sud.  Pour se rendre aux pyramides, ils commencèrent à chercher un magasin de voitures. Au bout de trente minutes, ils trouvèrent un magasin de quads. Le propriétaire n’était pas là, ils décidèrent de les voler. Sur la route, Bram’s essaya de calculer le trajet le plus rapide. Cent kilomètres plus tard, ils subirent une forte tempête de sable. Tous tombèrent de leur quad, et les quads se firent emporter par la tempête. Ils se réfugièrent derrière une grosse dune.  Il commençait à faire nuit. Alors, ils décidèrent de monter leur tente qu’il avait dans leur sac. Le lendemain matin, de bonne heure, ils voulurent prendre leur petit-déjeuner, mais n’ayant pas de ressource suffisante, ils durent se partager la nourriture. Ils décidèrent de partir car il leur restait environ quatre-vingt kilomètres. Ils rencontrèrent des nomades avec des dromadaires. Ils les prirent et partirent avec. Il leur restait environ cinquante kilomètres. Quand tout à coup, les cinq dromadaires s’arrêtèrent en même temps. Jean Mamadou demanda :
            « Pourquoi les dromadaires s’arrêtent-ils ?
-Aucune idée, répondit le capitaine.
-Il doit y avoir des scorpions, dit Bram’s
-Oui, par terre, il y a des scorpions! " s'écria Ravi avec horreur.

Le lendemain, ils arrivèrent au milieu du désert, aux pyramides de Gizeh, à pied.
            Conformément aux instructions de la carte, ils cheminèrent jusqu’au sarcophage de Toutankhamon, lequel s’enfonçait dans le sol. Devant le tombeau, il y a avait une équipe de chercheurs qui prenaient tout ce qu’il y avait dans le tombeau, et l’expédiaient par avion dans les musées. Ils rentrèrent dans le tombeau pour l’explorer et espéraient trouver le médaillon à l’intérieur. Un chercheur se proposa pour les emmener voir ce qu’ils avaient extrait. Bram’s et tous les autres se mirent à chercher frénétiquement dans le fouillis d’objets. Soudain, Ravi trébucha sur quelque chose : un coffre en or. Ils l’ouvrirent, et à l’intérieur, il y avait un petit médaillon en or, incrusté de pierres précieuses. Ils avaient enfin, après une longue quête, trouvé le médaillon…

            La nuit tomba, quand Mahmoud donna un verre à Bram’s avec deux somnifères dedans. Bram’s but le verre et s’endormit aussitôt, mais personne ne s’en rendit compte, car Mahmoud avait donné du somnifère à tout le monde sauf à sa femme et lui. Quand tout le monde s’endormit, Mahmoud vola le médaillon, puis, sa femme et lui décampèrent.
Le lendemain matin, Bram’s et les autres se réveillèrent, quand tout à coup, Bram’s vit que Mahmoud, sa femme, et le médaillon avaient disparus. Bram’s cria : «  Le médaillon a disparu ! » Et tout le monde se mit à le chercher. Bram’s dit :
            «  Ce sont sûrement Mahmoud et sa femme qui ont pris le médaillon !
-Oui, je le savais depuis le début, je pensais bien qu’ils nous trahiraient un jour ! répondit Bruno.
-Eh bien, pourquoi tu ne l’as pas dit plutôt, imbécile !
-Vous aviez tellement confiance en eux, que je n’osais pas !
C’est malin, on a perdu le médaillon…







Chapitre III

Course-poursuite sur le Nil







Les voleurs Mahmoud et Fatiha s’étaient enfuis avec le médaillon. Mais très vite, ils se disputèrent pour savoir où aller.
« Mahmoud, il faut se dépêcher, on retourne à Alexandrie ! s'exclama Fatiha
-Non !  Nous devons nous rendre au port de Safaga pour aller à Dubaï ! cria Mahmoud en montrant une carte qu'il  avait. Et il fit une croix sur la ville de Dubaï.




- Mais c’est trop loin ! protesta sa femme

 - Oui, mais comme ça, les cinq amis ne nous retrouveront peut-être pas. Dit le voleur

- Je ne suis pas d’accord, s’écria Fatiha.
- Oh ! Tais-toi et avance ! »  ordonna Mahmoud en chiffonnant la carte qu'il laissa tomber sans s'en apercevoir.

Alors que le soir tombait, ils marchèrent en direction du Nil et à un moment, Mahmoud aperçut une felouque, il décida de la voler.
Une fois montés sur la felouque, ils descendirent le Nil avec le bateau à voile. Le Nil était très grand et très beau, il faisait vingt mètres de large. Il y avait beaucoup de vent, beaucoup de palmiers et un beau paysage. De gros crocodiles rodaient dans le fleuve. La nuit tomba, elle était sombre et pluvieuse, avec de nombreux orages et d'énormes vagues. La felouque bougeait comme si elle allait se retourner. Ils avaient peur. Soudain, un énorme crocodile attaqua la felouque, se jeta sur la jambe de Fatiha,  descendit plus bas jusqu’à son pied et lui arracha son petit orteil. Fatiha hurla et Mahmoud réussit à faire fuir le crocodile en le frappant avec une rame.  Mahmoud essaya de la soigner, mais il ne put pas, car Fatiha avait déjà perdu beaucoup de sang. 
Blessée par le crocodile, elle ne pouvait pas se débrouiller toute seule,  et ne pouvait pas marcher. Elle demanda de l’aide à son mari Mahmoud mais son mari voulant à tout prix vendre le médaillon au plus vite à Dubaï, abandonna sa femme sur la rive, dans l’eau, pendant qu’ il partait avec la felouque. Fatiha en colère, décida de trahir son mari et d’aider les cinq amis à retrouver le médaillon. Fatiha voulait se venger car son mari l’avait abandonnée pour un simple médaillon…

 



Pendant ce temps, près des pyramides de Guizèh, les cinq amis partirent chercher des indices, ils se séparèrent. Bram’s cria «  j’ai trouvé une carte ! », ils se rassemblèrent. Le capitaine ouvrit la carte chiffonnée. Ils virent une direction pour aller à Dubaï ; ils allèrent vers une route, et virent arriver une voiture. Jean Mamadou s’écria : « Arrêtez-vous ! ». Un chauffeur s’arrêta, il lui demanda : « qu’est-ce qu’il se passe ? » Jean Mamadou répondit : « on a besoin d’aller sur le Nil » le chauffeur dit : « ça tombe bien, c’est sur ma route !».« Merci » répondirent-ils mais il  ne restait que quatre places et Ravi dit : «  Je vous rattraperai ».



Les quatre amis arrivèrent au Nil. Ils virent un marin crier «  où est ma felouque ? ». Ils arrivèrent vers le marin et lui demandèrent : «  qu’est-ce qu’il se passe ?» Le marin dit « on m’a volé ma felouque, il y avait un homme et une femme ! » Les amis dirent : «  ça doit être eux ...».  Ils allèrent voir un autre marin, et louèrent une felouque pour descendre le Nil. Les compagnons se dépêchèrent, en évitant les crocodiles. A un moment, une rafale de vent surgit sur la felouque, et l'embarcation se mit à tanguer. Puis Bruno commença à avoir le mal de mer, il vomit beaucoup et les autres commencèrent à le soigner. Et grâce au vent, ils allaient plus vite, et d’un coup ils furent ralentis par un arbre qui flottait, coincé entre deux rochers, et ils passèrent du temps à  couper le tronc de l’arbre.

Alors qu'ils étaient en train de repartir, ils virent la femme, sur la rive, non loin de là, dégoulinant de sang. Ils s'approchèrent.
La femme s’écria : « Mahmoud m’a laissé, c’est un *** .On devait partir ensemble mais je me suis fait attaquer par un crocodile, et il m'a laissé tomber! »
Les cinq amis demandèrent «  où va Mahmoud ? ». La femme répondit : « Il va sur la Mer rouge au port de Safaga » . Ils s'interrogèrent : «  On lui fait confiance, ou on la laisse ? »… Personne ne  répondit. Ils décidèrent de voter et finalement, ils l’emmenèrent avec eux en espérant qu'elle pourrait leur donner des informations. Ils la soignèrent comme ils purent. 

Pendant ce temps, Mahmoud était arrivé au port de Safaga. Il  aperçut des bateaux. Le port était grand et infesté de pirates.
Certains pirates étaient petits et d’autres étaient très grands. Ils tenaient tous des armes terrifiantes. Ils faisaient très peur. Ils étaient en train de  charger de grosses caisses sur des pirogues qui rejoignaient les bateaux.
Mahmoud engagea la négociation de quelques trésors pour son passage à Dubaï avec le chef des pirates.


 




« Je vous propose mes beaux trésors, dit Mahmoud.

 - Es-tu fou ? demanda le capitaine.

 - Regardez ces merveilles… proposa Mahmoud.
 - On les prend ! cria l’autre.
 - Emmenez-moi à Dubaï alors ! demanda le voleur.
 - Non, répondit le pirate.
 - Mais j’ai un beau médaillon ! protesta Mahmoud.
 - Montre-le-moi ! ordonna le chef des pirates.
 - Regarde… »
Mahmoud sortit le médaillon de sa poche, un peu naïvement. Mais soudain le chef des pirates arracha le magnifique médaillon des mains du voleur et cria :
 « Tais-toi et monte à bord ! »
Les pirates jetèrent Mahmoud dans la  cale humide et froide où vivaient des rats. Du fromage était posé sur une étagère. Le voleur mangea tout le fromage puis regarda partout sur les étagères mais il n’y avait que des coquillages poussiéreux.
 Les pirates lui ramenèrent des carottes crues.
« Mange !ordonna le cuisinier du bateau.
- L’otage doit être vivant! »  cria un autre. 
Et ils repartirent.
Mahmoud regretta d’avoir abandonné sa femme…

Les compagnons arrivèrent au port avec la femme du voleur. Ils  voulaient louer une felouque pour aller sur la mer Rouge mais Jean Mamadou repéra un bateau suspect, avec des pirates qui parlaient du médaillon. Ils approchèrent sans se faire voir en se méfiant.
Jean Mamadou dit aux autres compagnons qu’il avait vu un bateau suspect qui chargeait des conteneurs.
 O' Bryan dit « Il faut qu’on arrive à se faufiler dans l’une de ces caisses. »
 Fatiha décida d'aider les amis et inventa un plan : elle ferait diversion pour que les autres puissent se faufiler dans les caisses. Elle sortit à découvert. Le chef du bateau la vit, Fatiha commença à séduire le capitaine.
 Les compagnons se cachèrent dans les caisses qui furent ensuite mises dans la calle du bateau. Ils étaient tellement serrés. Le bateau commença à partir quand  tout à coup au loin Ravi courut pour rattraper le bateau.  Il dit « attendez-moi ! J’arrive ! » Mais le bateau partit.

 Au large du port de Safaga, les pirates attaquèrent un gros cargo venant d’un autre pays. Les quatre compagnons attendirent le moment parfait et sortirent des caisses en douce. Dans la cale, ils trouvèrent Mahmoud qu'ils assommèrent et  enfermèrent dans une caisse. Fatiha qui avait réussi à monter avec le chef des pirates sur le bateau vint leur ouvrir la porte de la cale.
Ils profitèrent  de ce que les pirates étaient tous à l'abordage du cargo pour maîtriser le chef des pirates, resté à la barre du bateau. Ils lui donnèrent un coup de tête et le ligotèrent. Le capitaine O' Bryan accéléra le bateau tandis que les autres partaient à la recherche du médaillon : celui-ci était sans doute caché dans la cabine du chef des pirates, mais ce dernier restait obstinément muet…

 


Chapitre 4


LA REVELATION.


Nos personnages décidèrent de fouiller le bateau, espérant trouver des rations abandonnées datant d'un précédent embarquement. Ne trouvant rien, ils se rendirent dans la cale et ils y découvrirent Mahmoud inanimé dans un coin au fond de celle-ci. Mais qui avait pu assommer cet homme?
Le capitaine déclara d'un ton inquiet :
« Qui l'a donc assommé ?
-Bon débarras ! Je pense qu'il y a quelqu'un d'autre que nous dans le bateau et nous devrions plutôt nous prosterner devant celui-ci car il a eu le courage de faire ce que tous nous voulions effectuer depuis qu'il nous a trahi! s'exprima Bram's ironiquement.
-Voyons Bram's, trêve de plaisanterie, mettons-nous à sa recherche » dit Bruno plus sérieusement.

La recherche ne fut pas longue car l'individu en question se trouvait à l'autre bout de la pièce. A cet endroit ils découvrirent un homme âgé d'une vingtaine d'années, mesurant environ 1m80. Il était assis en position fœtale caché derrière un tonneau, il avait des cheveux bruns et bouclés. Il ne s'était pas lavé depuis plusieurs jours et son odeur s'en ressentait. Il avait une mine pâle et portait une longue et épaisse barbe. Ses vêtements étaient sales et déchirés. Il n'avait pas vu de steak depuis belle lurette ni de bon verre d'eau claire et propre. On aurait dit un mendiant.

Personne de l'équipage ne le connaissait excepté un, Jean Mamadou. En effet c'était Amine, son frère, qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps. Embarrassé, Jean Mamadou décida de le leur cacher. Il prétendit que ce visage lui était familier.
-Vous le connaissez ? dit le capitaine.
-Qu'y a t-il Jean Mamadou, tu as l'air intrigué? Demanda Bram's.
-Nn... Non … Rr...Rien . Qui ...es-tu et...et comment es-tu arrivé ici ?
-Moi être pauvre et moi avoir besoin d'argent et nourritures », bredouilla Amine.

Soudain la conversation fut interrompue, un bruit sourd se fit entendre, la cale se remplit d'eau et elle fut immédiatement inondée. Bruno comprit qu'un énorme objet les avaient heurtés. En jetant un œil par le hublot ils découvrirent un luxueux yacht appartenant à un riche émir, Wahbi, qui leur était rentré dedans... Arrachant une planche du parquet de la cale, Bruno eut l'idée de la caler contre le hublot du yacht, qui était ouvert. Ils passèrent un par un jusqu'au yacht et s'infiltrèrent au niveau de la cale du bateau de luxe. Ils tombèrent nez à nez sur des gardes de l'émir, qui les mirent au fond de la cale en attendant que leur chef descende pour les identifier.
Au bout d'un moment, l'émir et une femme parurent en haut des escaliers. Bram's et le capitaine reconnurent immédiatement Némone. Elle ne semblait pas réagir à la vue de sa famille perdue depuis tant d'années.
Bram's sut montrer qu'ils faisaient partie de sa famille en lui disant : « Maman je suis ton fils Bram's O'Bryan, la chanson que tu me chantais souvent dans mon enfance c'était Le petit renard... ».
Emue, Némone les reconnut finalement. Elle raconta comment elle avait atterri sur le bateau de l'émir, car le triangle des Bermudes faisait partie du territoire de l'émir, appelé émirat. Pendant que le bateau où se trouvait Némone coulait, l'émir était passé avec son bateau et l'avait sauvée de la noyade. Il l'avait gardée car elle avait un médaillon qui valait énormément d'argent et puis Némone était belle, courageuse, et attentive.

A ce moment-là, dans la poche de Fatiha, un objet se mit à refléter le soleil. Les yeux rivés sur sa poche, les personnes assemblées lui demandèrent ce qu'était l'objet qu'elle cachait là. Fatiha, anxieuse, raconta qu'elle avait hypnotisé le chef des pirates et qu'elle lui avait ordonné : « Donne-moi le médaillon! » Ensuite le chef des pirates lui avait donné le médaillon.
Ils prirent alors le médaillon et, se sentant trahis, ivres de colère, ils la jetèrent à l'eau par vengeance. Némone dit alors que ce médaillon n'était pas le bon; car quand il tomba, il ne fit pas le son qu'il était censé faire. Némone leur révéla qu'elle avait toujours gardé le médaillon sur elle, et qu'elle souhaitait que Bram's la retrouve, elle, et non le médaillon.


Comme ils avaient atteint leur objectif, ils décidèrent de rentrer.


            L'émir décida de faire semblant de les aider, parce qu'il voulait le médaillon, qui valait des millions. Il leur proposa d'utiliser ses 4x4, mais il avait saboté les freins dans le but de les surprendre la nuit. Ils quittèrent le bateau de l'émir en le remerciant de leur avoir donné les 4x4. Les personnages se lancèrent au volant des voitures de l'émir pour aller au Maroc. Il envoya un espion qui se nommait Tartaros voir si les freins avaient bien été sabotés. 

Le groupe eut un accident à Zawilah en Libye à cause des freins. Le capitaine voulait freiner car un petit garçon était en train de traverser la colline; mais le conducteur ne pouvant pas freiner, il tourna et le 4x4 fit des tonneaux. Bram's, qui croyait qu'il fallait tourner, subit le même sort que son père. Jean Mamadou, qui avait vu que le capitaine était tombé, continua sa route et  ne regarda pas devant. Il percuta l'enfant et tomba de l'autre côté de la colline où il y avait un campement de Jihadistes. L'espion prévint l'émir que Jean Mamadou, Amine, Bruno et Némone étaient entre de mauvaises mains car des Jihadistes les avaient capturés. Ils étaient au moins une centaine dans des pickup orange et blanc où à l'arrière, des hommes portaient des cagoules et  avaient des armes lourdes (lances roquettes, mitraillettes, etc). L'émir était un traître car en réalité, il ne s'appelait pas Wahbi mais il était le chef des jihadistes de la région : Mokhtar Belmokhtar. C'est Némone qui le reconnut grâce à ses yeux. Jean Mamadou dit aux jihadistes que le reste du groupe était de l'autre côté de la colline.




Chapitre .5



L’ENFER DE LYBIE...


            Tartaros, qui avait compris qu’il pouvait gagner pas mal d’argent en récupérant lui-même le médaillon, décida de doubler l’émir, son chef, et passa une alliance avec les djihadistes pour récupérer le médaillon.

 Il s’approcha  du chef des djihadistes, et lui dit : « Je voudrais faire alliance avec vous ! 

- Mais pourquoi voulez-vous trahir votre chef l’émir ?

-  Parce que si c’est l’émir qui obtient le médaillon, il voudra le garder pour lui tout seul. Si nous trouvons le médaillon, nous devons partager la somme. »

 Tartaros et le chef des djihadistes se serrèrent la main.





 Il envoya l’émir sur une fausse piste qui le conduisit dans le désert de Libye. Il lui dit : « On a trouvé le médaillon, il est dans l’oasis de Farafara !... » Pour se rendre à cette oasis, il fallait traverser le désert occidental de Libye, une terrible et interminable étendue de dunes de sable, semée de cadavres d’animaux et de carcasses de voitures abandonnées… Mais l’émir, plein de convoitise, ne regarda même pas une carte de la région et s’élança dans sa super voiture de luxe vers la direction indiquée par Tartaros….



Mais une terrible tempête de sable surgit : le vent se leva, et l’on vit arriver au loin un véritable mur de sable, à la vitesse d’un cheval au galop. En un rien de temps, tout fut gris, et il devint impossible de respirer : le sable fouettait les corps, brûlait les yeux, s’infiltrait partout. Le vent hurlait, et l’on n’entendait plus rien.

Le groupe de djihadistes se précipita à l’abri derrière les murs de la maison en ruine, et  chaque terroriste mit son chèche sur la figure. Ils restèrent là pendant que la tempête faisait rage. Leurs prisonniers, serrés dans la minuscule pièce qui leur servait de cellule, furent finalement protégés de cet ouragan de sable, qui ne rentrait que par la petite lucarne qui donnait sur l’extérieur.

            Mais l’émir, lui, était parti en direction de l’oasis de Farafara, dans sa Rolls Royce de luxe. Cigare à la bouche, il ne vit rien venir du mur de sable qui avançait pourtant vers lui. Quand enfin il s’en rendit compte, c’était trop tard : la tempête était sur lui, déversant des flots de sable avec la violence d’un ouragan ! La voiture s’enlisa, le sable bloqua toutes les portières. Peu à peu, l’air se mit à manquer dans l’habitacle de la voiture, et le sable, s’infiltrant par tous les interstices, commença à envahir l’intérieur de la voiture. L’émir mourut lentement, d’étouffement, dans sa super voiture de luxe. …





Mais après cette terrible tempête de sable, il restait bien des épreuves à affronter pour nos amis. Les prisonniers se firent malmener : les djihadistes les enfermèrent dans une maison abandonnée qui leur servait de prison, les laissèrent trois jours sans manger et les fouettèrent. La prison était pleine de toiles d’araignées et de rats. Et la grille qui servait de  portail était toute rouillée. Une patrouille de djihadistes alla trouver Némone et lui dit :

«  Nous avons ton fils ! Si tu ne nous dis pas l’emplacement du médaillon, nous l’exécuterons !

- Bien, je vais vous le dire ... je l’ai oublié dans la boite à gant de mon 4x4… » répondit Némone.





Heureusement Ravi ne les avait pas abandonnés. Le jeune homme, resté sur le quai au port de Safaga, avait attendu plusieurs jours le retour de ses amis, en se cachant parmi les conteneurs. Il avait ainsi vu le bateau de l’émir revenir à quai et ses amis débarquer. Son premier réflexe avait été de se précipiter à leur rencontre, mais en voyant l’air féroce de l’émir, il s’était méfié et avait préféré rester en retrait.  Heureusement pour lui ! Car l’émir était un être malfaisant. En voyant cela,  il avait décidé de suivre la troupe à distance, sans se faire reconnaître. Avec sa débrouillardise, il avait subtilement « emprunté » une moto devant la gare de Safaga, et avait suivi les 4x4 de l’émir, à bonne distance, pour ne pas se faire remarquer. Il avait ainsi assisté de loin à la capture de ses amis par les Djihadistes. Redoublant de précaution, il avait quand même réussi à garder la trace de ses amis. A proximité de leur planque, il était resté plusieurs jours en essayant de les voir.

            Il avait fait plusieurs tentatives pour s’approcher, mais avait été à chaque fois empêché par les djihadistes qui montaient la garde. Une nuit enfin, après la terrible tempête de sable, il profita de ce que les djihadistes épuisés avaient relâché leur vigilance pour s’approcher d’une lucarne qui donnait sur la pièce où étaient retenus les prisonniers.

«  Hé ho,  chuchota-t-il tout doucement.

 - Qui va là ? demanda Bruno, qui avait l’ouïe fine. 

 - C’est moi, Ravi, murmura l’autre.

- Ne t 'approche pas, les terroristes vont t’attraper et t’enfermeront avec nous… avertit le jeune Bruno…

- Non, non, ne t’inquiète pas, je ne vais pas me faire attraper… je vais essayer de vous délivrer… il faut vous faire sortir d’ici !

- C’est trop dangereux, va-t-en !

-                     Non, répliqua l’autre. Dis-moi plutôt s’il y a un moment où vous sortirez de ce cachot…

-                     Non, on est enfermé toute la journée… mais demain, ils nous emmèneront jusqu’aux 4x4, car Némone leur a dit qu’elle y avait laissé le médaillon… je ne sais pas ce qu’ils nous feront quand ils verront que c’est faux…

-                     Ah ??? C’est qui, Némone ?

-                      Bah la femme du capitaine… ah, c’est vrai, tu ne sais pas tout…

-                      Bon, c’est pas grave, tu me raconteras plus tard, quand je t’aurai délivré
… J’ai un plan… Surtout tenez-vous demain à distance des 4x4…

-                     Ok, mais sois prudent… » répondit le jeune footballeur, très inquiet. 



Ravi se précipita pour reprendre sa moto et discrètement il retourna à l’endroit où avaient été laissés les 4x4 endommagés. Comme il était bon bricoleur, il réussit à trafiquer le moteur pour qu’il explose au moment où on allumerait le contact.





            Les djihadistes arrivèrent et ouvrirent le 4x4 et à leur grande surprise, quand ils ouvrirent la boite à gant, le 4x4 explosa en tuant les djihadistes. Tartaros lui, s’enfuit, et trouva sur son chemin Jean Mamadou et Amine.

             Jean Mamadou avait fait de la boxe et avait même été champion olympique des poids lourds. Il avait appris à son frère toutes les figures qu’il connaissait, et maintenant, ils pouvaient  appliquer toutes leurs techniques. Amine fit un croche pied à Tartaros, et ce dernier tomba à terre. Jean Mamadou en profita pour lui écraser le ventre et lui donna des coups de poings partout. Tartaros cria «  Je me rends ! » et les deux frères le ligotèrent.





            Alors qu’ils commençaient à se demander s’ils sortiraient un jour de cet interminable désert, ils virent au loin l’ATM (armée de terre et de mer) qui recherchait les djihadistes, depuis des mois. Par chance, les soldats aperçurent O’ Bryan et leurs amis. L’armée se divisa en deux groupes, un groupe accompagna la bande d’amis jusqu’à chez eux, et l’autre accompagna Tartaros en prison.



Après toutes ces aventures, la famille Ondewel, réunie et réconciliée, racheta un navire : ils décidèrent de fonder une entreprise de croisière, le « Bermudes tour » qui proposait un voyage dans le triangle des Bermudes. Les tours de croisière eurent beaucoup de succès, car la famille Ondewell était la seule à proposer de visiter ce coin dangereux. Au sein de la famille, ils se répartirent les tâches : le capitaine s’occupait de la navigation, le fils jouait au guide en racontant l’histoire de la famille, et Némone vendait des copies du médaillon qu’elle gardait précieusement au cou. Les touristes adoraient ce mystère, et voulaient tous acheter le médaillon, la famille Ondewell fit fortune.



Ravi, qui avait toujours des idées, décida d’emmener Bruno, Jean Mamadou et son frère sur son île natale. Il dit à Bruno : «  Je sais que tu as beaucoup de talent pour jouer au foot, et je t’ai emmené ici dans un but précis : fonder un club de foot ! »  Bruno, enchanté, par cette idée dit oui sans hésiter. Jean Mamadou et son frère, eux, décidèrent de se remettre à la boxe : leur combat avec Tartaros leur avait rappelé de bons souvenirs. Ils s’associèrent à Bruno et Ravi pour fonder un club de sport, le « Bermudes Club », où l’on pouvait faire de la boxe et du foot… Eux aussi firent fortune…

Quant à Tartaros, il fut jugé et condamné à de longues années de prison, au cours desquelles, il apprit la couture, le dessin et … le latin… !



 Fin


 

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