Histoire des arts

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Premier dossier: le théâtre au XVIIe siècle


1. Quelques précisions sur les lieux de représentation à Paris au XVIIe siècle:

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez des éléments précis et chronologiques sur l'histoire des salles de théâtre à Paris à l'époque de Molière: un texte intéressant pour comprendre les rivalités entre les troupes et leurs liens avec le pouvoir à l'époque de la monarchie absolue.

Voici un extrait du texte:  
"Très curieusement, pendant les trente premières années du XVIIe siècle, Paris ne possède pas de théâtre régulier, tout comme les autres villes françaises, n'offrant des spectacles que lorsqu'une troupe ambulante s'installe pour quelques semaines. Ces troupes ont d'ailleurs plus de mal à trouver des lieux de représentation à Paris qu'en province. En effet, le monopole des spectacles est tenu, dans la capitale, par une société dénommée la “Confrérie de la Passion et Résurrection de notre Sauveur et Rédempteur Jésus Christ ” qui possède une salle de spectacle à l'Hôtel de Bourgogne et par laquelle il faut passer pour pouvoir louer la dite salle. Celle-ci est d'ailleurs assez misérablement installée et fort incommode. Aussi, de nombreuses troupes préfèrent jouer soit en plein air dans les cours d'hôtels, soit, à l'abri, dans les innombrables jeu de paume parisiens où elles peuvent construire des décors de fortune et une scène sommaire." 



Ci-dessus: La salle de l’Hôtel de Bourgogne, en 1640, sorte de hangar de jeu de paume aménagé et embelli pour des représentations.

En voici la description, faite par Edmond Rostand au début de sa pièce Cyrano de Bergerac:

"La salle est un carré long ; on la voit en biais, de sorte qu’un de ses côtés forme le fond qui part du premier plan, à droite, et va au dernier plan, à gauche, faire angle avec la scène qu’on aperçoit en pan coupé.

Cette scène est encombrée, des deux côtés, le long des coulisses, par des banquettes. Le rideau est formé par deux tapisseries qui peuvent s’écarter. Au-dessus du manteau d’Arlequin, les armes royales. On descend de l’estrade dans la salle par de longues marches. De chaque côté de ces marches, la place des violons. Rampe de chandelles... 

Deux rangs superposés de galeries latérales : le rang supérieur est divisé en loges. Pas de sièges au parterre, qui est la scène même du théâtre ; au fond de ce parterre, c’est-à-dire à droite, premier plan, quelques bancs formant gradins et, sous un escalier qui monte vers des places supérieures et dont on ne voit que le départ, une sorte de buffet orné de petits lustres, de vases fleuris, de verres de cristal, d’assiettes de gâteaux, de flacons, etc. 

Au fond, au milieu, sous la galerie de loges, l’entrée du théâtre. Grande porte qui s’entrebâille pour laisser passer les spectateurs. Sur les battants de cette porte, ainsi que dans plusieurs coins et au-dessus du buffet, des affiches rouges sur lesquelles on lit : La Clorise. 

Au lever du rideau, la salle est dans une demi-obscurité, vide encore. Les lustres sont baissés au milieu du parterre, attendant d’être allumés."

(source: http://lelivrescolaire.fr/1739/2_L_architecture_theatrale_du_XVIIe_au_XIXe_siecle.html#Document=3147)



2. Première représentation de Mirame au Palais Cardinal en présence du Dauphin, d'Anne d'Autriche, de Louis XIII et de Richelieu:



3. Un extrait de Louison et monsieur Molière, de Marie-Christine Helgerson, qui vous permettra d'imaginer la manière dont se déroulaient les représentations théâtrales à l'époque de Molière:
Louison est une petite fille qui rêve de devenir actrice. Un jour, Molière la remarque et lui donne un rôle dans une de ses pièces. Ce passage raconte la première fois où Louison se présente sur scène. Elle observe le théâtre avant le début de la représentation...

Louison et monsieur Molière, Marie-Christine Helgerson, éditions Flammarion, collection Castor Poche, pp.82, 83.


 

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