Pour commencer, un petit aperçu de la littérature au Moyen-Âge...
1) Variations autour d'un genre : qu'est-ce qu'un fabliau?
Le mot "fabliau"
vient du latin "fabula" qui signifie une histoire racontée.
Il était conté à la cour devant des nobles, ou sur une place
villageoise écouté par des paysans et des bourgeois pendant le
Moyen-Âge. Les conteurs se déplaçaient de ville en ville pour
conter ces histoires courtes originellement octosyllabiques, se
terminant par une morale souvent critique. Les fabliaux étaient
faits pour amuser le public et le faire rire. Les paysans y étaient
souvent tournés en ridicule et le clergé, classe sévère et
autoritaire, était critiqué.
On y trouve un univers
réaliste mettant en scène des paysans naïfs comme dans "la
vieille qui graissa la patte du chevalier" où le comique de
mots est présent pour le double-sens de l'expression "graisser
la patte". Il s'y trouve aussi le comique de caractère qui fait
rire ou sourire les lecteurs avec le comportement, la manière d'être
ou de penser d'un personnage. Le comique de situation est présent en
nous surprenant avec la scène que l'on a sous les yeux. Dans le
fabliau, on y trouve généralement un ou plusieurs quiproquos, qui
est un malentendu sur l'identité d'une personne ou d'une chose.
Clémentine, 5e 3, année 2012-2013.
Ce
mot vient du mot « fabula » en latin qui veut dire « une
histoire, un récit ». Les fabliaux sont nés au 13e siècle.
On racontait des fabliaux chez les nobles lors des cérémonies et
des banquets, ou sur les places publiques dans les bourgs et les
villages. Des troubadours et des étudiants composent des fabliaux et
se déplacent de villes en villes pour les raconter. Un fabliau,
c'est un petit récit en vers de huit syllabes. Le lecteur/spectateur
doit être amusé et doit être amené à réfléchir. Le fabliau est
comique, et il a souvent une morale. Ce type de texte est réaliste :
il y a des personnages du clergé, des paysans, des couples de
bourgeois, etc. Le public réfléchit grâce à la morale, et surtout
se divertit en écoutant ce fabliau.
Sylia, 5e 6, année 2012-2013.
Le mot "fabliau"
vient du latin "FABVLA" qui signifie "récit". Le
fabliau est effectivement un court récit imaginaire du Moyen-Âge,
raconté par des jongleurs et des ménestrels lors d'une fête, et
qui était censé faire rire le public. Ces conteurs se déplaçaient
de ville en ville pour raconter au gens les fabliaux et pour qu'ils
se reconnaissent dans l'histoire, ce qui les amusait également.
"Estula", "Les perdrix"ou encore "La vielle
qui graissa la main du chevalier" en sont de bons exemples.
Le fabliau est court et
présente une morale finale. Il y a des personnages de la vie
quotidienne (curés, seigneurs, paysans...) et le comique repose sur
: le comique de mot, lorsque sa sonorité ou son sens provoque le
rire, le comique de caractère, quand le comportement ou la façon de
pense d'un personnage fait rire , et le comique de situation si la
scène présentée est amusante.
La morale dénonce bien
souvent l'attitude des nobles envers les paysans. On peut être
surpris par le sujet de la morale, car elle ne parle tout le temps de
ce à quoi on s'attendait ; mais justement, même si on n'y a pas
fait attention, l'injustice ou la bêtise exposés par le fabliau
sont importantes.
Jules, 5e 6, année 2012-2013.
2) La courtoisie au Moyen-Âge, un ensemble de codes bien précis:
Le mot fabliau a été
conçu à partir du latin "Fabula" qui signifie histoire.
Les fabliaux ont été inventés au Moyen-Âge: les troubadours les
racontaient sur les places de villages, dans les banquets et les
châteaux aux nobles, aux paysans, aux bourgeois... Tout le monde
pouvait les écouter. Mais il y avait aussi les étudiants, les
jongleurs et les chanteurs qui pouvaient lire et raconter ces fabliaux. Les
fabliaux sont des histoires courtes, qui doivent faire sourire le
public car les personnages sont souvent très naïfs. Ces histoires
en octosyllabes reposaient sur quatre types de comiques: comique de
situation, de geste, de caractère et de mots. Il y avait, en général, une morale à
la fin pour critiquer certains comportements ou donner une leçon,
faire réfléchir les gens. Dans le fabliau, le contexte est très
réaliste pour montrer que cela peut se passer dans la vie
quotidienne. Des dialogues sont souvent présents ainsi que des
expressions figurées. Le quiproquo (malentendu) déclenche, en
général, toute l'histoire.
Blandine, 5e 3, année 2012-2013.
Les fabliaux
sont généralement des scènes de la vie quotidienne avec, d'un côté
la dure réalité de la vie mais aussi le côté comique. Ils sont
souvent basés sur les quiproquo, du latin « quoi pour quoi
», c'est-à-dire "une chose à la place d'une autre". Les
quiproquos sont eux-mêmes basés sur des confusions à cause des
jeux de mots ou de la naïveté des personnages et c'est ce qui crée
le comique. Il y a différents types de comique, comme le comique de
mots. On parle de comique de mots lorsque le sens d'un mot ou sa
sonorité sont mal compris, ce qui provoque le rire. Il peut aussi y
avoir le comique de caractère qui apporte le rire à cause de la
manière de se comporter ou de penser d'un personnage. Les fabliaux,
d'étymologie «fabula», étaient aussi bien racontés sur les
places publiques, pour les paysans, que lors de banquets de
seigneurs. Cela se racontait fréquemment au Moyen-Age. Le fabliau
était généralement court et parfois avec une morale. Il a parfois
aussi le même schéma narratif que les contes ou les histoires. Le
fabliau a un effet comique mais aussi « instructif » , c'est-à-dire
que la morale explique la façon de vivre ou ce qu'il faut faire dans
des situations différentes. Il s'adresse à toutes les classes
sociales.
Lamia, 5e 6, année 2012-2013.
2) La courtoisie au Moyen-Âge, un ensemble de codes bien précis:
Le
mot <<curt>>, en ancien français, désigne la cour du
roi. La courtoisie est l'ensemble des qualités que possède un homme
digne d'appartenir à la cour: loyauté, politesse, raffinement.
Le
chevalier doit lui aussi se comporter de manière courtoise envers
ses pairs, c'est un code de l'honneur: il doit savoir accueillir ses
invités et leur tenir compagnie, il ne doit pas critiquer ses pairs
et doit protéger les plus démunis.
L'amour
courtois est fondé sur une relation de confiance, il s'agit
notamment d'une relation de vassal à suzeraine: la dame domine celui
qui l'aime; quant au chevalier, il admire la beauté de sa dame,
il est prêt à tout: c'est un amour inconditionnel mais aussi un
amour réciproque et stratégique.
Marjiah Bharuya, 5e 6, année 2012-2013.
Félicitations
RépondreSupprimerSylia
Je trouve que ces bilans sont excellents surtout lorsque je me dis qu'ils ont été fait par des élèves qui ont plus ou moins le même niveau que moi!
RépondreSupprimerJe retiens! (è.é) Si je publie un de mes bilans vous verrez que mon niveau n'est pas mal non plus!! :D haha je plaisante, je ne veux pas me vanter, vous jugerez par vous-même.
Marjiah Bharuya 5e6